Quelques livres qui ont nourri le Poesian et que je recommande vivement :
Mystères de l'alphabet et Mystères des chiffres de Marc-Alain Ouaknin (Assouline)
Histoire universelle de la destruction des livres de Fernando Baez (Fayard)
Une histoire de l'alphabet de David Sacks (éditions de l'homme)
La véritable histoire de la bibliothèque d'Alexandrie de Luciano Canfora (Desjonquères)
Langage de signes, l'écriture et son double de Georges Jean (découverte Gallimard)
L'encyclopédie des symboles (La pochotèque, le Livre de poche)
Astrologie, magie et alchimie de Mathilde Battistini (Hazan)
Grandes civilisations (Larousse)
Calligraphie de Claude Médiavilla (Imprimerie nationale éditions)
Le petit Champollion illustré de Christian Jacq (Robert Laffont)
Le Thésaurus (In Extenso, Larousse)
Mordue par une lettre enragée en l’an 2000, je n'ai alors pas
pris garde aux premiers symptômes d’une maladie méconnue
qui me poursuivrait à jamais. J'écrivais alors irrégulièrement,
persuadée de l’influence des lettres sur les mots, attentive à leur
positionnement, à leur dessin, à leur prononciation et à leur histoire.
Puis les lettres devinrent vivantes et uniques, lourdes de traits
de caractère acquis au fil des siècles ; des êtres qui se parlent
ou qui me parlent, fait étrange me mettant la puce à l’oreille
quant à mon état de santé. Je tentai alors par bien des moyens,
calligramme, typographie et calligraphie, de soigner l’infection
contagieuse et de m’en libérer, en libérant les lettres sur la page.
Mais cette maladie incurable, dite psYchopoésie, exigeait
bien plus de ma personne, et m’obligea à mettre sur papier
mes tribulations karactérielles. Aujourd’hui, mon K
s’est aggravé car, à force de contacts répétés avec le monde
de l’écriture, je le crois réel et y vis en permanence.