Point-à-la-ligne ouvrit brusquement la porte d’entrée et se trouva face à face avec Nævus, l’astérisque. Croisement entre une étoile de mer malicieuse et un astre boulimique de lumières, Nævus avait soif de savoir et de délires scripturaux.Obsédée par l’oubli, elle ermettait aux textes d’habiter les marges, hauts ou bas de page, dos de feuille ou autres, afin de décrire, de compléter ou de rêver encore et toujours avec des mots.
« Que fais-tu là ? Tu écoutes aux portes maintenant ?
- Vous allez partir à sa recherche ? Dites-moi, vous avez déjà une idée d’où elle peut bien être ? Et c’était qui les lettres noueuses ? C’était des bandits ? Oh ! Et puis vous avez lu le journal ce matin ? C’est quand même fou cette histoire, non ? Dieu est mort ! Qui l’eut cru ! Pas moi. Vous, peut-être ? Tu l’as lu dans tes cartes ça aussi, To Be ? Hein ? Et que va-t-il advenir des mots…
- Ca suffit Nævus. Laisse-nous passer. Toujours à te mêler de tout,
c’est fatigant. »

Extrait du livre Le Poesian 1:7

dépôt SACD n°198381

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